Ca va aller

« J’avais cinq ans en 1942 » : ainsi commence le récit de Sylvie Cynamon Goldengerg, lorsque, le 16 juillet, elle est emmenée par la police française avec Rywka-Raymonde Goldenberg, sa jeune mère de 24 ans, au Vélodrome d’Hiver, puis au camp de Pithiviers. « ça va aller » la rassure Rywka au long de ces journées de cauchemar, jusqu’au moment où on l’arrache à sa petite fille pour la déporter à Auschwitz.

Sylvie Cynamon Goldengerg évoque d’une écriture « naturelle » qui impose sa présence sans avoir à sacrifier au savoir rhétorique, son enfance massacrée, telle qu’elle l’a vécue, c’est-à-dire dans l’incompréhension, au jour le jour, de ce que lui inflige le monde adulte.

Des lettres expédiées du Vel d’Hiv ou de Drancy, à la veille de leur déportation, par sa mère, ses tantes et grands-parents accompagnent son récit.

« Merci pour la délicatesse, la justesse et la sincérité de votre ouvrage. Vous aviez eu, dites-vous, l’ambition d’écrire. Je pense que vous y êtes parvenue dans un style et une économie de moyens que beaucoup d’auteurs vous envieraient », lui a écrit l’auteur dramatique Jean-Claude Grumberg, reconnaissant dans ça va aller « l’écho de sa propre vie familiale ».

Sylvie Cynamon Goldenberg est née en 1937, à Paris ; elle y est demeurée fidèle à son village de la rue des Rosiers. Ca va aller est son premier ouvrage publié.


Format : 14 x 19
Nombre de pages : 72 pages
ISBN : 978-2-84418-033-9

Année de parution : 2002

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